ECONOMIE

Céréale: poursuite du recul des importations durant les huit premiers mois de 2019

Les importations des céréales de l’Algérie ont reculé de plus de 14% durant les huit premiers mois de 2019 pour atteindre 1,84 milliard de dollar, a-t-on mardi appris auprès de la direction générale des Douanes (DGD).

De janvier à août derniers, les importations des céréales, qui ont représenté près de 34% de la facture globale des importations, ont atteint 1,841 milliard de dollars, contre 2,151 milliards de dollars durant la même période de l’année dernière, enregistrant ainsi une baisse de 14,42%, selon les données statistiques de la direction des études et de la prospective des Douanes (DEPD).
Cette tendance baissière des importations des céréales est appelée à se poursuivre durant les prochains mois, encouragée par une importante production nationale enregistrée durant la campagne 2018-2019, notamment pour l’orge et le blé dur.
A noter que le gouvernement est déterminé à impulser et développer la filière céréalière pour assurer la sécurité alimentaire du pays et renoncer graduellement à l’importation, tout en ouvrant des perspectives d’exportation dans l’avenir, avait souligné, lundi dernier, le Premier ministre, Noureddine Bedoui, lors d’une réunion interministérielle consacrée à l’examen du Programme de développement de la filière céréalière, notamment dans le Sud et les Hauts plateaux.
Pour ce faire, le gouvernement, poursuit M. Bedoui, est « déterminé à soutenir ce secteur notamment dans le Sud et les Hauts Plateaux, au vu des compétences et des capacités productives dont recèlent ces régions faisant d’elles l’avenir de l’agriculture en général, et particulièrement la filière céréalière ».

De son côté, le ministre de l’Agriculture, du Développement rural et de la Pêche, Cherif Omari a relevé une « hausse considérable » des niveaux actuels de la production atteignant 56,3 millions de quintaux.
Le ministre a, également, évoqué l’impact « très positif » des mesures décidées par le gouvernement en matière de rationalisation des importations de céréales dans le cadre de la régulation des importations et la préservation des réserves nationales en devise, citant notamment l’essor qualitatif qu’a connu la production du blé dure avec 32 millions de quintaux.

Cette réalisation a permis d’atteindre l’autosuffisance en arrêtant, en juin 2019, les importations de cette matière, a-il-relevé, notant que, ces mesures ont réduit considérablement la facture d’importation  de plus d’un (01) milliard de dollars, dont 908 millions dollars pour le blé dur.

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