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Journée nationale de la presse : d’anciennes figures du champ médiatique honorées

D’anciennes figures de la presse nationales ont été honorées à Alger à l’occasion de la Journée nationale de la presse, en
présence du ministre de la Communication, porte parole du Gouvernement et ministre de la Culture par intérim, Hassan Rabehi.

Ont pris part à cette cérémonie, organisée par le ministère de la Communication sous le haut patronage du chef de l’Etat, Abdelkader Bensalah, plusieurs membres du Gouvernement, de hauts responsables de l’Etat, de directeurs de presse ainsi que de nombreux journalistes.

Les anciens journalistes ont été honorés, dont certains à titre posthume, en reconnaissance à leurs parcours dans la promotion du droit du citoyen à une information objective et crédible à travers toutes les périodes décisives qu’à connues l’Algérie.

Il s’agit du défunt et moudjahid Harrath Bendjedou qui était l’un des pionniers des services de l’information de la télévision nationale au lendemain de l’indépendance de l’Algérie.

Il a été l’un des artisans, le 28 octobre 1962, du recouvrement de la souveraineté nationale sur la Radio et la Télévision algériennes, symbole du patriotisme des journalistes et techniciens algériens, qui ont démontré leur capacité à relever le défi.

Dans les années 1980, Harrath Bendjedou a également été correspondant de l’APS à Tunis.

L’autre figure du journalisme honoré est Tahar Benaïcha, né en 1925 dans la ville de Guemmar à Oued-Souf, qui a rejoint, après des études primaires, l’université Zeïtouna (Tunisie) en 1942, avant de s’installer à Alger en 1949. Militant au PPA (Parti du peuple algérien), il rejoint le FLN après le déclenchement de la guerre d’indépendance en 1954.

Journaliste depuis les années 1940, il s’est fait connaître à travers ses contributions dans des journaux et revues comme « Assa Moussa » -dont il fut le fondateur- ou encore « Révolution et Travail » l’organe de l’Union générale des travailleurs algériens (UGTA) après l’indépendance.

Abdelkader Rabani, dit Barhoumi, ancien journaliste dans plusieurs titres de la presse et de la Radio nationale, a également été honoré, de même que feu Mohamed Fodil, qui a été l’un des étudiants envoyés par le FLN au Machreq. Après l’indépendance, le défunt Si Fodil a occupé le poste d’enseignant à l’Ecole supérieure de journalisme avant de devenir directeur de l’hebdomadaire El Moudjahid.

La cérémonie a été également marquée par un hommage rendu à Fouad Boughanem, membre fondateur du quotidien Le Soir d’Algérie en 1990.

Il a pris, ensuite, en main la direction du journal en 1999, dont il fera une publication assez complète, attrayante et attractive, touchant en particulier les jeunes et les femmes.

Un hommage à été aussi rendu au défunt Bachir Hamadi qui a travaillé dans plusieurs journaux arabophones notamment aux quotidiens Echaab et El Massaa, avant de rejoindre le secteur privé où il a participé à la création de plusieurs titres dont le dernier en date est le quotidien El Haqaiq.

Le ministère de la Communication a honoré, à cette occasion, Abdelkader Nour, moudjahid et ancien directeur général de la Radio algérienne. Membre fondateur de la Radio des pays islamiques, le défunt avait fait ses débuts à la « Radio Sawt El Arab » au service de la Révolution nationale à travers une contribution active à « la Rubrique Maghreb » puis au célèbre programme
« La Voix de la République algérienne ».

Une autre figure du journalisme national à été honorée en l’occurrence Meriem Yacine, de son vrai nom Bachtoubdji. Diplômée de l’Institut des études politiques d’Alger, elle a rejoint la Radio algérienne au milieu des années 70 où elle a occupé plusieurs fonctions, notamment celles de grand reporter, rédactrice en chef et chroniqueur éditorialiste. Après son départ
à la retraite en 2003, la radio avait encore besoin de ses services pour une chronique sur l’actualité internationale.

Kamel Ayache, journaliste et écrivain, s’est vu honoré lors de cette cérémonie.
Il s’agit d’une « plume qui a contribué, des années durant et grâce à sa compétence avérée en matière d’écriture et de gestion, à la promotion de la profession de journalisme et au développement de la cultureet de l’information », a-t-on indiqué. Diplômé de l’Institut de journalisme d’Alger, au milieu des années soixante, il a débuté sa carrière au ministère chargé de l’Information. Il rejoint, le quotidien En Nasr, où il commence en tant que chef de la rubrique nationale, avant d’en prendre la direction. il a été l’artisan de l’ouverture du quotidien Ech Chaâb. Il a été aussi, chef de cabinet au ministère de la Culture et de la Communication.

Par ailleurs, le président du Jury, M. Abdesslem Benzaoui, directeur général de l’Ecole nationale supérieure du journalisme, a été honoré à cette occasion.

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