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Les candidats rejettent catégoriquement l’ingérence étrangère dans les affaires intérieures du pays

Les candidats à la présidentielle du 12 décembre ont rejeté, samedi, au 7ème jour de la campagne électorale, les tentatives d’ingérence étrangère dans les affaires intérieures de l’Algérie, exhortant le peuple à la mobilisation et à une forte participation au prochain scrutin pour préserver le pays.

En effet, les cinq candidats en lice ont mis en garde, lors de leurs meetings électoraux, contre l’ingérence étrangère, en particulier après que le Parlement européen ait programmé de tenir une réunion pour discuter de la situation en l’Algérie.

Soulignant que ce qui se passe dans le pays relève « exclusivement des affaires intérieures », les postulants à la magistrature suprême ont condamné la démarche du Parlement européen, soulignant que « cet acte constitue une provocation manifeste à la veille des élections présidentielles ».

Depuis Laghouat, où il a animé un meeting à la maison de la culture Abdallah-Kriou, le candidat Abdelkader Bengrina, a déclaré « il existe des laquais au service de leurs maîtres qui ne souhaitent pas voir l’Algérie debout », promettant, en cas de sa victoire, à œuvrer à faire de l’Algérie « une nation chef de file dans le concert des nations ».

« Lorsque notre pays est en péril, toutes les rancœurs internes doivent se dissiper pour nous dresser, tel un seul homme, face aux ennemis de notre patrie », a-t-il préconisé, appelant le peuple à « la mobilisation pour préserver la Patrie et refuser que les affaires internes soient débattues au niveau du Parlement européen avec la complicité de leurs suppôts à l’intérieur ».

Réagissant à des vidéos relayées sur les réseaux sociaux concernant la sortie de citoyens opposés aux élections à Aflou (Laghouat), le candidat du mouvement El-Bina a indiqué « il s’agit de nos frères, nous pardonnons nos opposants et nous les appelons à sortir dans une marche contre l’ingérence étrangère dans les affaires internes de notre pays ».

Dans le même ordre d’idées, le candidat indépendant Abdelmadjid Tebboune a critiqué, lui aussi, les « tentatives d’ingérence dans les affaires intérieures », appelant le peuple à « renforcer ses rangs et à voter massivement le 12 décembre pour surmonter la situation politique actuelle ».

« Le peuple algérien est libre et n’acceptera aucune ingérence dans les affaires intérieures par des parties extérieures, y compris les tentatives de l’Union européenne », a déclaré l’ex-premier ministre, à l’occasion d’un meeting tenu à la Maison de la culture de Khenchela.

Le candidat Ali Benflis a appelé, quant à lui, « les Algériens à faire preuve d’unité pour défendre le pays », ajoutant dans ce sillage que « la conjoncture actuelle exige la mobilisation et la solidarité de tous ».

Par ailleurs, les postulants à la magistrature suprême ont évoqué lors de leurs meetings, la situation socio-économique du pays, s’engageant à améliorer le pouvoir d’achat des salariés, la prise en charge de certaines catégories professionnelles ainsi qu’à lutter contre le chômage qui touche la frange juvénile.

Dans ce contexte, le candidat Abdelaziz Belaïd a promis d’asseoir une solide base économique à travers l’encouragement des initiatives et la mise en place de « véritables » entreprises économiques, et ce, pour créer des emplois et des richesses.

Lors d’un meeting populaire animé au Centre culturel islamique de Chlef, le candidat du Front El-Moustakbal a soutenu que « notre pays dispose des moyens permettant de réaliser un véritable décollage économique ».

Depuis Médéa, où il a animé un meeting au complexe sportif « Imam Ilyas », M. Benflis s’est engagé, pour sa part, à ouvrir le dossier de la pension de retraite et la réhabilitation des patriotes.

Le président de Talaie El Hourriyat a rappelé, à l’occasion, que « les retraités qui ont servi l’Algérie sont lésés actuellement, car ils ne perçoivent qu’une faible pension qui ne leur garantit pas une vie digne », promettant « d’ouvrir le dossier de la retraite et de dialoguer avec les syndicats à l’effet de débattre de la manière de calculer les pensions, tout en prenant en considération la situation financière difficile du pays ».

Quant à M. Tebboune, il s’est dit prêt, si le peuple le cautionne, à prendre une décision d’intégration de 400.000 fonctionnaires, soulignant que cette mesure contribuera à la lutte contre le problème du chômage.

L’ex-premier ministre s’est exprimé aussi, lors de son meeting tenu dans la matinée à la maison de la Culture au centre-ville de Batna, sur le règlement de « tous les problèmes des retraités et invalides de l’Armée nationale populaire (ANP) engendrés par les années de la tragédie nationale ».

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