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Plus de 400.000 produits sont codifiés en Algérie 

Plus de 400.000 produits algériens portent un code barres qui permet de suivre leur traçabilité, allant de la production jusqu’à la commercialisation, a déclaré, mercredi à Alger, le ministre du Commerce, Saïd Djellab.

S’exprimant lors d’une rencontre sur les marques commerciales et le code barres, M. Djellab a précisé que ces produits sont fabriqués par 9.000 sociétés nationales, publiques et privées.

Le ministre a appelé, dans ce cadre, les sociétés algériennes à adhérer à « l’association GS1 » qui est chargée depuis 1994 de faire la promotion des produits et prestations en Algérie, conformément aux normes internationales pour tirer profit des avantages du code à barres.

Actuellement, le code barres contient des données qui facilitent la mise en œuvre des projets, permettent de suivre la traçabilité et de lutter contre la fraude et la contrefaçon, a-t-il indiqué, précisant que cela permet aux professionnels algériens de faire la promotion de leurs produits aux plans national et international et accéder à de nouveaux marchés.

Le ministre a mis en exergue l’efficacité de l’un des moyens de suivi de la traçabilité des produits qui permet de stocker et de gérer toutes les informations relatifs au produit.

A cet effet, il a mis l’accent sur l’impératif de mettre en place une stratégie nationale qui serve de feuille de route pour généraliser l’utilisation par tous les opérateurs économiques algériens de ce moyen pour tous les produits algériens de façon à saisir toutes les opportunités qui s’offrent à travers les différents marchés mondiaux.

Dans ce cadre ,M. Djellab a mis en avant la nécessité de mettre en œuvre l’ensemble des procédures visant le renforcement,  la promotion du produit national et la protection du consommateur, et ce en étroite collaboration avec les départements ministériels, instances et institutions concernées avec la participation de toutes les associations de protection du consommateur et les associations professionnelles.

De son côté, le DG de l’association « GS1 » Algérie, Halim Racham, a fait savoir que l’adhésion des sociétés algériennes à son association dans le but d’obtenir un code barres et l’identifiant du concerné est facultative.

« Il est nécessaire de promulguer des lois obligeant tous les opérateurs économiques à adopter le code barres et l’identifiant pour connaitre la traçabilité du produit, à savoir l’origine, et la quantité disponible », a-t-il poursuivi.

Et d’ajouter « certains opérateurs algériens procèdent à des pratiques frauduleuses mettant des codes barres de pays étrangers pour faire croire au consommateur que le produit en question est d’origine étrangère », rappelant que l’association avait informé le ministère de tutelle de ces pratiques illégales.

Pour sa part, le chargé d’études et de synthèse au ministère du Commerce, Sami Kouli a appelé toutes les entreprises algériennes à adhérer à l’association « GS1 Algérie », ajoutant que le code barres « est un outil qui permet d’accéder aux marchés mondiaux ».

L’obtention du code barres facilite aux opérateurs économiques la gestion de leurs stocks, l’exportation du produit et sa commercialisation à travers le monde entier, a-t-i affirmé.

Plusieurs sociétés privées activant dans l’accompagnement des producteurs et industriels français, belges et tunisiens ont présenté, lors de cette rencontre, les meilleures pratiques en matière de conformité du code barres.

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