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Initiatives prises pour permettre à la femme algérienne d’occuper « un rôle pivot » au sein de l’ANP

Des initiatives ont été prises au sein de l’Armée nationale populaire (ANP) pour permettre à la femme d’occuper « un rôle pivot » dans la politique de développement des capacités de l’Armée algérienne, a affirmé lundi à Alger le Général de Corps d’Armée, Saïd Chanegriha, Chef d’Etat-Major de l’ANP, soulignant que celle-ci est devenue « un acteur majeur » dans de nombreux domaines.

Les initiatives se sont succédées au sein de l’Armée nationale populaire, digne héritière de l’Armée de Libération nationale, pour permettre à la femme d’occuper un rôle pivot dans le processus de développement des capacités de nos Forces armées. Celle-ci est, désormais, un acteur majeur dans de nombreux domaines qui étaient, jusqu’à un passé récent, l’apanage de son collègue masculin, a déclaré Saïd Chanegriha, lors d’une cérémonie de célébration de la Journée internationale de la Femme, organisée au siège du ministère de la Défense nationale.

Lors de cette cérémonie organisée en l’honneur des personnels féminins, militaires et civils, du ministère de la Défense nationale et des Corps constitués, en présence du Secrétaire Général du ministère, des chefs des Départements, du Contrôleur général de l’Armée, des Directeurs et Chefs des Services Centraux du ministère et de l’Etat-Major de l’ANP, Saïd Chanegriha a rendu « un vibrant hommage » à la mémoire des femmes algériennes pour les sacrifices qu’elles ont consentis tout au long de l’histoire.

A cette occasion, le devoir m’interpelle à rendre un vibrant hommage à la mémoire des femmes libres et des femmes martyrs de l’Algérie, pour les sacrifices qu’elles ont consentis tout au long de notre histoire, à commencer par les résistances populaires, en passant par la glorieuse révolution de libération nationale, jusqu’aux années de lutte contre le terrorisme, a-t-il indiqué.

En effet, les femmes libres et les héroïnes de l’Algérie, a-t-il poursuivi, ont fait face, avec une ferme volonté et une forte détermination, au terrorisme sanguinaire et à son idéologie obscurantiste, traduite par le fondamentalisme et le fanatisme religieux, qui condamnaient la femme à l’oppression partout où elle se trouvait, dans la rue, à l’école, à l’université, au travail, et même au sein de sa famille.

Il a estimé, à ce titre, que ces idées rétrogrades, qui étaient le lot quotidien de la femme, ne pouvaient que l’empêcher de s’ouvrir au monde et d’évoluer dans sa vie socioprofessionnelle.

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