Le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Abderrahmane Benbouzid a annoncé, mardi à Alger, le lancement d’une nouvelle stratégie pour la prévention du cancer et l’amélioration de la prise en charge des malades pour la période 2021-2025.
Après évaluation du Plan cancer 2015-2019, un deuxième, envisagé pour la période 2021-2025, repose essentiellement sur « l’amélioration du savoir-faire médical et paramédical et la réorganisation du réseau de prise en charge des malades, conformément au plan sanitaire et aux moyens disponibles », a indiqué le ministre .
Cette stratégie est basée sur l’appui et la promotion de l’industrie pharmaceutique pour le traitement des cancéreux, toutefois « le travail collectif coordonné demeure le meilleur moyen pour réduire la propagation du cancer », a-t-il dit.
L’évaluation de l’ancien plan était « satisfaisante », a indiqué le ministre se référant à un étude faite par un groupe de chercheurs.
Le ministère de la Santé a élaboré, en collaboration avec d’autres secteurs, un programme intense pour lutter contre les facteurs de risque non transmissibles.
Le Secteur a procédé, dans le même cadre, à la généralisation des moyens de diagnostic et à la poursuite de mise en œuvre du plan de prévention contre les facteurs de risque.
Par ailleurs, le ministère a mobilisé tous les moyens et conditions nécessaires à l’amélioration du traitement par la chimiothérapie ou la radiothérapie en ouvrant, à ce propos, 41 services pour la radiothérapie et 77 autres pour la chimiothérapie, en sus de 20 centres anticancéreux, dont
6 au secteur privé, a-t-il ajouté.
S’agissant des médicaments, le ministre de la Santé a fait état de la consécration, au niveau de la Pharmacie centrale des hôpitaux (PCH), d’un budget à l’acquisition des médicaments nécessaires au traitement du cancer,affirmant le souci de son secteur de fournir « la meilleure qualité et quantité de ces médicaments dont la quantité a quintuplé depuis 2008 ».
Ce budget s’est établi à 64 milliards DA en 2018, ce qui représente un taux de 60% du total des ventes de la PCH, a-t-il expliqué. Regroupant différents acteurs du domaine (publics et privés).