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Covid-19 : le ministère de l’Education à l’écoute des partenaires sociaux sur le sort de l’année scolaire

Le ministère de l’Education nationale est à l’écoute des partenaires sociaux pour connaitre leur avis sur l’organisation du reste de l’année scolaire en cours, notamment le rétrécissement du troisième trimestre estimé, selon la tutelle, de 3 à 4 semaines, a affirmé mercredi à Alger le ministre du secteur, Mohamed Ouadjaout.

Les responsables du secteur de l’Education « souhaitent connaître votre point de vue concernant l’organisation du reste de l’année scolaire en cours, notamment au sujet du rétrécissement du 3e trimestre dont la durée a été estimée, par la tutelle, de 3 à 4 semaines, par l’adoption d’un système

de régulation des apprentissages et la définition d’une date butoir pour le suivi des cours en cas d’éventuel prolongement du confinement », a précisé M. Ouadjaout à l’intention des représentants de cinq syndicats agréés lors de la dernière rencontre de concertation.

A noter que le ministre de l’Education nationale s’est engagé, le 4 avril passé dans un message adressé à la famille éducative, à mener des concertations avec les partenaires sociaux au sujet du sort de l’année colaire en cours, le but étant de « débattre et discuter des prévisions du reste de cette année scolaire y compris le déroulement des examens ».

Il aurait fallu, a-t-il expliqué, prendre en compte le taux d’avancement dans l’application des programmes dans les trois cycles d’enseignement en cas d’éventuel prolongement ou levée des mesures de confinement ».

M.Ouadjaout a tenu alors à préciser qu’il n’était pas possible de « parler d’une année blanche compte tenu du taux d’avancement dans les programmes, enregistré le 12 mars dernier, d’une part, et du reste du troisième trimestre fixé de 4 à 5 semaines de scolarité effective au plus, d’autre part ».

Le ministre s’est dit convaincu que « les concertations avec les partenaires sociaux permettront de trouver une solution satisfaisante pour les élèves et leurs parents ».

« L’avenir de nos élèves, surtout ceux des classes d’examen, demeure notre principale préoccupation et nous ferons de notre mieux pour relever les défis qui se posent à l’Algérie en raison de la pandémie », a soutenu le premier responsable du secteur.

Cette troisième et dernière réunion tenue à huis-clos a regroupé des représentants du syndicat national autonome des professeurs de l’enseignement moyen (SNAPEM), du Syndicat national des superviseurs et des adjoints de l’éducation (SNSAE), du Syndicat national des travailleurs de l’éducation (SNTE) et du Syndicat national des corps communs et des ouvriers professionnels de l’éducation nationale (SNCCOPEN).

Jugeant « impossible » un troisième trimestre, la plupart des syndicats appellent à clôturer l’année scolaire 2019-2020 pour les trois cycles de l’enseignement en comptabilisant la moyenne des premier et deuxième trimestres pour le passage et en prévoyant des mesures spéciales pour les élèves des classes d’examen.

Pour sa part, le Syndicat national des travailleurs de l’éducation (SNTE) propose le report des examens de fin de cycle primaire, du Brevet d’enseignement moyen (BEM) et du Baccalauréat au mois de septembre prochain.

L’Union nationale des personnels de l’éducation et de la formation (UNPEF) préconise, quant à elle, la proclamation de la fin de l’année scolaire, la comptabilisation des résultats des premier et deuxième trimestres pour les élèves qui ne sont pas en classes d’examen et l’annulation des examens de fin de cycle primaire et du BEM.

Des syndicats du secteur ont formulé nombre de propositions notamment le choix de revoir à la baisse les moyennes du passage à la classe supérieure à 9/20 et de prendre en compte « l’évaluation continue » de l’élève dans les résultats de l’examen du BAC à travers l’application de « la fiche de synthèse » qui nécessite une comptabilisation des résultats du premier et du deuxième trimestre et de les rajouter à la moyenne du BAC de manière exceptionnelle.

Dans le cadre de la préservation du droit légitime de l’élève à l’éducation, l’administration est appelée à programmer une session de rattrapage, tous niveau confondus à partir de la nouvelle année scolaire
(Les élèves n’ayant pas atteint la moyenne d’admission) ont souligné certains syndicats, mettant l’accent sur la nécessité de recourir au seuil dans tous les examens officiels avec la prise des mesures préventives contre le Covid-19.

Le ministre de l’Education nationale, Mohamed Ouadjaout s’est réuni mardi avec des représentants de la Fédération nationale des travailleurs de l’éducation (FNTE), de l’Union nationale des personnels de l’éducation et de la formation (UNPEF), du Conseil national autonome du personnel enseignant du secteur ternaire de l’éducation (CNAPESTE), du Syndicat national autonome des professeurs de l’enseignement secondaire et technique (SNAPEST) , du Syndicat national des travailleurs de l’éducation (SNTE), du Syndicat national des corps communs et des ouvriers professionnels de l’éducation nationale (SNCCOPEN), du Syndicat national autonome des personnels  de l’administration publique (SNAPAP), ainsi que du Syndicat national autonome des professeurs de l’enseignement primaire (SNAPEP).
Il a également tenu lundi une rencontre de concertation avec les associations des parents d’élèves.

Ces rencontres permettront de prendre connaissance de l’avis de chaque partie concernant l’organisation de ce qui reste de l’année scolaire en cours, au regard de la propagation de la pandémie du nouveau coronavirus.

 

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