La consommation de l’huile d’olive pour chaque algérien ne dépasse pas le 1,5 kg par an, a révélé mercredi à Jijel le président du Conseil national interprofessionnel de la filière Oléicole, Mohamed Belassla.
La quantité d’huile d’olive consommée par individu algérien demeure « faible » par rapport à la quantité produite localement, a considéré le même responsable en marge d’une journée d’étude sur les critères techniques d’extraction de l’huile d’olive et la gestion de sa valeur nutritive et commerciale organisée à l’initiative de la direction des services agricoles (DSA), précisant que ce constat a été enregistré dans les wilayas les plus productrices de cet aliment comme Béjaia, Tizi Ouzou, Jijel et Bouira.
Il a ajouté que dans les autres wilayas la quantité d’huile d’olive consommée annuellement est nettement inférieure à 1,5 kg, ce qui place l’Algérie « dans les dernières places en matière de consommation de cet aliment aux grandes valeurs nutritives ».
L’Algérie « dans les dernières places en matière de consommation de cet aliment
Estimant que le prix élevé de l’huile d’olive était derrière le faible taux de consommation de cet aliment, le même responsable a indiqué que l’Algérie « totalise 500.000 hectares de terres agricoles réservées aux oliviers ».
Le même responsable relevant la non maîtrise de l’opération d’extraction et de stockage de cet aliment a indiqué que ceci « se répercute sur l’huile d’olive, sa valeur nutritive et sa qualité ».
Il a rappelé que nos ancêtres stockaient l’huile d’olive dans des ustensiles en porterie alors qu’actuellement beaucoup d’agriculteurs utilisent le plastique.
Le président du Conseil national interprofessionnel de la filière Oléicole, a indiqué qu’une extraction non maîtrisée de cet aliment, fait perdre 20% de la quantité pressée.