
L’Algérie a atteint samedi le cap des 1.000 morts causés par la pandémie du coronavirus, un chiffre que le ministre de la Santé impute pour une large part, au non-respect par des citoyens de gestes barrières parmi lesquels il met en avant le port d’un masque de protection.
L’invité de la rédaction de la chaîne 3 de la Radio Algérienne, le professeur Abderrahmane Benbouzid parle d’une situation alarmante refusant toutefois de s’alarmer.
Il constate qu’en raison d’une « exacerbation » de la pandémie constatée dans plusieurs wilayas, les chiffres des personnes contaminées sont en train de repartir à la hausse, ce qui ajoute-t-il.
Face à l’évolution du virus, et tout en reconnaissant certains « manques », le ministre assure que la Pharmacie centrale des hôpitaux fait en sorte de doter l’ensemble des établissements de santé du pays des moyens propres à y faire face.
Par ailleurs il a indiqué qu’il est inadmissible et insoutenable que des malades affectés par le virus qui s’étaient adressé à des structures de santé pour y être soigné notamment à M’Sila, Sétif, Constantine et Sidi Aissa, aient été renvoyés chez eux, celui-ci pointe du doigt des gestionnaires n’ayant pas cru utile d’augmenter le nombre de lits pour les recevoir.
Le professeur Benbouzid constate que le nombre de lits pour recevoir l’ensemble des personnes frappées par le virus n’ont pas été déployé en quantité suffisante. Il explique par exemple qu’un hôpital disposant de 600 lits n’en ait mobilisé qu’entre 120 à 160. La question est de savoir pourquoi certains chefs d’établissements ont parlé de « saturation ».