ECONOMIE

Accord Opep+ : le taux de conformité à 102% en septembre

Le niveau de respect des engagements de baisse de la production des pays signataires de la Déclaration de Coopération Opep+ a atteint 102% en septembre, a indiqué lundi le ministère de l’Energie dans un communiqué.

Le Comité ministériel mixte de suivi de l’accord Opep-non Opep (JMMC) a relevé avec satisfaction que le taux de conformité global avait atteint 102 % en septembre », a précisé la même source à l’occasion de la 23éme réunion du JMMC tenue par visioconférence, à laquelle a participé le ministre de l’Energie, Abdelmadjid Attar, également président de la Conférence de l’Opep.

Aussi, le JMMC a accueilli favorablement l’engagement réitéré des pays qui n’ont pas atteint un taux de conformité moyen de 100% entre mai et septembre 2020 de procéder à des réductions supplémentaires pour compenser le surplus de production avant la fin de l’année en cours.

Cette réunion a été précédée par une réunion du Comité technique conjoint (JTC) regroupant les experts des pays membres du JMMC.

Selon le JTC, pour 2020, le PIB mondial devrait se contracter de 4,1 %, la demande pétrolière mondiale devrait baisser de 9,5 millions de baril par jour (Mbj) tandis que l’offre des pays non-OPEP devrait se contracter de 2,37 Mbj.

Pour 2021, la croissance du PIB mondial est prévue rebondir de + 4,6 %, la demande pétrolière augmenter de 6,54 Mbj et l’offre des pays non-OPEP croître de 0,89 Mbj.

 Amélioration appréciable des fondamentaux du marché en 2021

Le JMMC s’est « dit attentif à l’évolution de la pandémie qui devient à nouveau préoccupante dans de nombreux pays, et à son impact sur la reprise économique et la demande de pétrole », selon le communiqué.

Cependant, à « la faveur de la mise en œuvre de l’accord de réduction de production des pays OPEP+, le marché pétrolier devrait connaitre l’année prochaine une amélioration appréciable de ses fondamentaux », estime le Comité.

Pour sa part, M. Attar a, à cette occasion, souligné la recrudescence de l’épidémie de COVID-19 qui affecte les principales économies de l’hémisphère nord, notamment en Europe où des mesures restrictives ont été de nouveau imposées.

« La persistance de cette situation pourrait entraver la reprise économique escomptée pour les prochains mois et par conséquent, peser sur la croissance de la demande pétrolière mondiale », a-t-il observé.

M.Attar a indiqué que la poursuite des efforts consentis par les pays de la Déclaration de Coopération, notamment en matière de respect des engagements de baisse de la production, mèneraient « inexorablement » vers un rééquilibrage du marché pétrolier international.

Cependant, si la conjoncture devait se détériorer davantage, le Président de la Conférence s’est dit confiant quant à la capacité des pays de l’OPEP+ d’agir promptement et efficacement afin d’assurer la stabilité du marché pétrolier international.

Il a, d’autre part, a salué les efforts des pays qui ont procédé en septembre à des baisses de production plus importantes que le niveau requis, volontairement ou pour compenser le surplus produit durant les mois précédents.

M.Attar a également insisté sur la nécessité que les pays continuent de respecter pleinement leurs engagements afin de restaurer l’équilibre et la stabilité du marché pétrolier, selon la même source.

Pour rappel, le JMMC a été créé en décembre 2016 pour évaluer périodiquement la situation du marché pétrolier ainsi que le niveau de respect des engagements de baisse de la production des pays OPEP et non-OPEP signataires de la Déclaration de Coopération.

Ce Comité est composé de sept pays membres de l’Organisation que sont l’Algérie, l’Arabie Saoudite, les Emirats Arabes Unis, l’Irak, le Koweït, le Nigeria et le Venezuela ainsi que de deux pays non membres de l’OPEP que sont la Russie et le Kazakhstan.

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