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Belhimer: les médias publics doivent se réorganiser « de manière profonde »

Le ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement, Ammar Belhimer a appelé les médias publics audiovisuels et écrits à s’organiser de « manière profonde » selon les nouvelles exigences qui impliquent leur modernisation et leur transformation en entreprises organisées en portails numériques offrant des produits variés.

« Les médias publics audiovisuels et écrits sont appelés à être réorganisés de manière profonde. C’est l’époque qui l’exige et qui implique de les moderniser et de les transformer en entreprises organisées en portails numériques offrant des produits variés. C’est-à-dire une offre basée sur le texte, le son et l’image, ce qui est une règle valable pour tout le monde : presse écrite imprimée, sites électroniques, radios et télés », a indiqué le ministre dans un entretien au quotidien la Sentinelle.

Il a affirmé que cette évolution nécessaire est parfaitement conforme à la volonté et à la vision du Président de la République lui-même qui a fait de son 6ème engagement pour la fondation de la Nouvelle République un pilier essentiel.

Sur la base de ce sixième engagement républicain, le chef de l’Etat, alors candidat libre de toute attache partisane à la magistrature suprême, a promis de s’investir pleinement pour l’avènement d’une presse libre et indépendante, respectueuse des règles du professionnalisme, de l’éthique et de la déontologie, érigée en vecteur de l’exercice démocratique et protégée de toute forme de dérive.

Interrogé sur un chantier de restructuration des groupes publics de communication, M. Belhimer a indiqué qu’il n’est pas encore question d’un nouveau chantier de restructuration des groupes publics de communication qui aurait été lancé en bonne et due forme.

Pour lui, Il s’agit à l’heure actuelle de la nomination de nouveaux DG et PDG d’entreprises du secteur économique de la Communication. Des responsables chargés d’assainir des sociétés assises actuellement sur des déséquilibres structurels, financiers et humains, et qui accumulent déficits de tous genres et pertes d’argent.

Ces nouveaux dirigeants sont chargés de les préparer à constituer à terme des groupes économiques autonomes sous l’égide du CPE, le Conseil des participations de l’Etat qui dépend du Premier ministre. Sont ainsi concernés l’ANEP, les Imprimeries et les six titres de la presse écrite publique, a-t-il dit tout en signalant à ce propos que le secteur de la Communication est aujourd’hui le seul à ne pas avoir opéré cette mutation.

Il a expliqué qu’une fois assainies, ces entreprises devraient se diversifier et produire de la richesse pour ne plus avoir à dépendre du budget du ministère de la Communication ou de la manne providentielle de l’ANEP qui maintient notamment les six journaux publics sous perfusion financière permanente.

En attendant, la publicité publique continuera effectivement à constituer l’essentiel des aides de l’Etat à la presse nationale dans son ensemble, a-t-il ajouté.

Le ministre a annoncé en outre la réactivation du Fonds d’aide à la presse, gelé en 2015.

 

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