CULTURE

Décès du comédien franco-algérien Djemel Barek

Le comédien et metteur en scène franco-algérien,  Djemel Barek est décédé dans la nuit de jeudi à vendredi, à l’âge de 57  ans, suite d’une longue maladie ont rapporté ses proches sur les  réseaux sociaux.

Etabli en France, Djemel Barek avait joué dans le film « l’Oranais » de Lyes  Salem et les feuilletons télévisés « El Khawa 2 » (2017) et  « Ouled el hlal »  (2019) avant de camper un dernier rôle dans « La vie d’après » (2020) de Anis  Djaad actuellement en phase de post-production. Débutant son parcours artistique dans le théâtre, où il avait été  distribué dans des pièces du grand Robert Hossein et Michel Georges, Djemel  Barek avait ensuite confirmé ses talents d’acteur dans le cinéma français,  avec une soixantaine de téléfilms à son actif, entre longs et courts métrages, ainsi que dans des séries, interprétant souvent le personnage du « Maghrébin » ou du « père immigré’, dans des rôles de compositions « émouvants  et réussis ». Connu pour ses nombreux seconds rôles dans le cinéma français, l’acteur a,  depuis 1999 joué dans de grands films, français et étrangers, à l’instar  de « Munich » de Steven Spielberg, « Des hommes libres » de Ismaël Ferroukhi,  « Les Revenants », de Robin Campillo, « Secret défense » de Philippe Haim,  « Frères ennemis » de  David Oelhoffen et « Loin des hommes » du même  réalisateur, présenté en 2014 lors des Journées Cinématographiques d’Alger.

En 2005 Djemel Barek met en scène sa première pièce de théâtre « Not My Molière » avant de renouveler l’expérience en 2009 avec « Luciole ». IL a  également souvent brillé sur les planches en tant que comédien entre 1987  et 2007. Entres autres téléfilms français dans lesquels il a été distribué « Nuit  noire 17 octobre 1961 » et « La fracture » de Alain Tasma, « Après 20 ans  d’amour » de Lorenzo Gabrielle, ou encore « Le record » de Edwin Baily.

Djamel Barek avait été également distribué dans les courts métrages « C’est  dimanche » de Samir Gasmi, plusieurs fois distingué, « Un métier bien », de  Farid Bentoumi, ou encore « Pitchoune » réalisé par Reda Kateb.

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