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Egypte: début de la conférence sur le climat COP27

Les travaux de la 27ème session de la Conférence des parties à la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC/COP27), ont débuté dimanche à Charm el-Cheikh, en Egypte.

L’événement réunira des leaders, des rois, des princes, des chefs de gouvernement, des responsables de l’ONU et des experts d’organismes internationaux et régionaux pour discuter des effets du changement climatique sur le monde, de la manière de s’y adapter, de mobiliser le financement nécessaire pour des projets verts, ainsi que de la manière de réduire les risques d’impacts climatiques sur les économies mondiales et la vie humaine.

La séance d’ouverture de cet événement mondial, organisé sur 13 jours sous le slogan “Ensemble pour la mise en œuvre”, a débuté aujourd’hui au Centre de conventions international de Charm el-Cheikh, tandis que le sommet des dirigeants mondiaux débutera demain lundi, qui comprendra les  discours officiels et de déclarations nationales des dirigeants, présidents et rois des pays participants.

Le sommet officiel au niveau des Chefs d’État et de gouvernement s’étendra sur deux jours (7 et 8 novembre) avant de commencer à discuter des sujets liés aux questions de changement climatique, qui se verront attribuer, pour chacun d’eux, une journée spéciale, avec la participation de 197 pays, en présence de présidents, ministres, experts, militants pour le climat, représentants de la société civile, ainsi que des représentants de diverses institutions et organes internationaux compétents.

Parmi les sujets les plus importants qui seront abordés au cours de ces journées, dans le cadre des activités de la 27e session du sommet sur le climat, la question du financement, de la recherche scientifique, de la décarbonisation, de l’adaptation à l’agriculture, à l’eau et à l’énergie, la diversité technologique, ainsi que la proposition des solutions possibles aux problèmes du changement climatique.

La conférence est une occasion importante afin de mobiliser une action collective sur les mesures d’adaptation et d’atténuation des effets du changement climatique et pour mettre en œuvre l’accord de Paris sur le climat (France) en 2015 et activer les recommandations de la Conférence de Glasgow (Royaume-Uni) en 2021.

L’Algérie a procédé en 2016 à la ratification de l’Accord de Paris sur le climat adopté fin 2015, à la 21ème Conférence des parties à la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (COP21), qui prévoit de maintenir la hausse de la température en dessous de 2 degrés Celsius d’ici la fin du siècle en cours, l’Algérie s’étant engagée à soutenir la communauté internationale dans ses efforts pour réduire le réchauffement climatique, de longue date par la réduction de ce phénomène en raison de la prédominance du gaz naturel dans son paquet énergétique, qui est une énergie propre dans son paquet énergétique.

Dans le cadre de ces démarches, l’Algérie a adopté en 2020 le Plan national Climat (PNC) 2020-2030, une vitrine internationale pour le pays dans le domaine, et qui vise à réduire de 7 % les émissions des gaz à effet de serre, un taux qui pourrait atteindre 22 % d’ici 2030 si l’Algérie arrivait à bénéficier de l’aide financière pour financer les grands projets visant à s’adapter avec les changements climatiques.

L’Algérie entend également renforcer son arsenal juridique relatif à l’environnement en y introduisant dans l’arsenal juridique environnemental actuel une loi-cadre sur les changements climatiques.

Le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, a souligné à plusieurs reprises l’importance de mobiliser toutes les ressources et de prendre les mesures nécessaires pour lutter contre les effets du changement climatique, notamment le Plan National Climat et la loi de lutte contre les risques majeurs, ainsi que de ressusciter le projet du Barrage Vert afin de contribuer à la création d’une zone verte bas-carbone et résistante au climat.

Dans le cadre de la politique climatique de l’Algérie, le gouvernement a inclus dans les principales missions du Ministère de l’Environnement la réalisation de stratégies et de plans d’action, notamment ceux liés aux questions transversales de l’environnement, notamment le changement climatique et la protection de la biodiversité et de la couche d’ozone, ainsi que la préparation et la coordination du déroulement des négociations sur le changement climatique et conférant au ministère le pouvoir de les mettre en œuvre en contact avec les secteurs concernés.

Le Ministère de l’Environnement et des Énergies Renouvelables a adopté un plan national climat pour la période 2020-2030, qui comprend 155 actions dans les domaines de l’atténuation et de l’adaptation, de la construction et du renforcement des cadres juridiques et institutionnels, et du renforcement des capacités humaines pour le suivi des activités liées à la politique nationale sur le changement climatique.

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