CULTURE

Adaptation avec la situation actuelle pour prendre en charge le secteur de la culture

La ministre de la Culture, Malika Bendouda a affirmé, mardi, que ses services « contribueront par une campagne de sensibilisation en associant des plasticiens et des artistes en vue d’alléger la peur et de semer la quiétude face à la pandémie du coronavirus ».

S’exprimant à l’APS en marge de l’audience qu’elle a accordée à des écrivains et des artistes au siège du ministère, la ministre a indiqué que son département « est en passe d’adopter une nouvelle approche pour parrainer l’activité culturelle hors des cadres et espaces traditionnels » et ce en harmonie avec la situation générale que vit le pays et le monde », soulignant que cette épreuve est « une opportunité pour se retrouver en famille ».

Dans le cadre de l’action administrative et organisationnelle du ministère, Mme Bendouda a indiqué que ses services exploiteront cette situation pour organiser calmement « la maison de la culture » loin de toutes décisions forcées ou d’urgence », ajoutant que cette situation « est une opportunité pour suivre et régler les problèmes et insuffler une nouvelle dynamique pour la culture ».

Pour ce qui est des décisions importantes à prendre pour continuer les activités culturelles après cette période de suspension, la ministre a affirmé que le ministère lancera « divers concours de lecture pour y associer le public ».

« La situation actuelle nous fait subir une épreuve de parcours qui ont été abandonnés », a ajouté la ministre, précisant que « les problèmes et les contraintes du numérique peuvent être revus, un mobile pour relancer les plateformes interactives et pourquoi pas présenter des spectacles interactifs à distance ».

Mme Bendouda a fait savoir que son département ministériel s’attèle à « la recherche de porteurs d’idées à même d’opérer un changement et apporter un supplément à la culture algérienne dans tous ses domaines », soulignant « sa foi en les capacités des jeunes dans tous les domaines culturels ».

Exprimant leur mécontentement vis-à-vis de la réalité du livre en Algérie notamment en ce qui concerne les difficultés rencontrées en matière de publication et de commercialisation, les acteurs en question ont plaidé pour « l’ouverture d’ateliers de réflexion dans les domaines culturels et la révision de la taxe sur le livre ».

Soulevant, dans ce sens, les préoccupations des écrivains à la ministre, ces acteurs se sont plaint de « leur absence d’ordre juridique » en tant que titulaire « d’un produit culturel important », appelant à « la redynamisation du rôle des instances en charge des écrivains, à leur tête le Centre national du livre (CNL).

La ministre organise une réception aux acteurs des différents domaines culturels sous forme de séances de débat à même de mettre la lumière sur les problèmes du secteur.

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