
Le Premier ministre, M. Abdelaziz Djerad a affirmé mardi à Alger que le projet d’amendement de la Constitution se voulait « une rupture avec la corruption et non avec le passé glorieux de l’Algérie ».
Dans une allocution prononcée lors d’une rencontre avec les acteurs de la société civile de la wilaya d’Alger, tenue à l’Université des sciences et technologies Houari Boumediene, M. Djerad a indiqué que « la Constitution de 2020 qui n’est point une rupture avec le passé glorieux de l’Algérie, se veut surtout une rupture avec la corruption, avec ceux qui ont voulu détruire la nation et avec les corrompus ».
Après avoir mis l’accent sur la « relation étroite » entre la Déclaration du 1er novembre et le projet de Constitution, le Premier ministre a appelé tous un chacun à « cautionner ce document qui consacre les libertés collectives et individuelles et conforte le sentiment de fierté de l’Algérie envers sa révolution, une Constitution qui permettra à l’Algérie de recouvrer la place qui lui sied dans les foras internationaux ».
La nouvelle Constitution consacre également la place de l’Armée nationale populaire (ANP) ainsi que l’attachement des Algériens au caractère républicain de l’Etat algérien, a-t-il dit, ajoutant que cette nouvelle Constitution qui assoit les fondements d’un Etat fort, socialement juste et économiquement prospère, établit l’Etat de droit, préserve les droits et libertés et élargit leurs domaines.