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Large condamnation de la résolution du Parlement européen sur « la situation des libertés en Algérie »

Plusieurs instances officielles, partis politiques, organisations et associations nationales ont dénoncé vigoureusement la résolution adoptée jeudi par le Parlement européen sur « la situation des libertés en Algérie », la qualifiant d' »ingérence flagrante dans les affaires internes et de provocation à l’encontre du peuple algérien ».

A ce propos, l’Assemblée populaire nationale (APN) a dénoncé, dans un communiqué, la résolution adoptée par le Parlement européen qui vient au moment où le peuple algérien s’apprête à aller aux urnes pour choisir un président de la République après un Hirak pacifique et un accompagnement, hautement professionnel, de la part de l’Armée populaire nationale (ANP) et des différents corps de sécurité, une fois parachever les instruments juridiques et les cadres réglementaires devant assurer la liberté, la transparence et la régularité de l’opération électorale dans le cadre d’un processus démocratique traduisant le changement que connait l’Algérie ».

« L’APN, qui considère que ce qui s’est passé aujourd’hui à Strasbourg (siège du Parlement européen) est une ingérence flagrante dans les affaires internes et une provocation à l’égard du peuple algérien, dénonce catégoriquement toute ingérence, d’où qu’elle provienne, dans nos affaires internes », ajoute le communiqué.

Le président du Conseil de la nation par intérim, Salah Goudjil a affirmé, lui aussi, que la Chambre haute du Parlement rejetait les agendas étrangers dictés à l’Algérie, soulignant, dans ce cadre, l’indépendance de la décision politique de l’Algérie.

« Nous rejetons les agendas étrangers dictés à l’Algérie et nous espérons que le peuple algérien donnera au monde une leçon à travers sa participation massive à l’élection présidentielle du 12 décembre prochain, et qui sera une réponse à même de permettre aux Algériens de lever haut la tête », a-t-il déclaré dans son allocution d’ouverture d’une plénière au Conseil de la nation.

Après avoir exprimé le vœu de voir la prochaine élection présidentielle constituer « une étape importante dans l’édification d’un Etat fort, doté d’institutions qui survivent aux dirigeants et d’institutions intégrées au service du peuple algérien, auquel est garantie la liberté d’expression et de choix de ses représentants à tous les niveaux de responsabilité », il a affirmé que cette échéance « est la voie idoine vers l’édification d’une véritable démocratie ».

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