SOCIETE

Le centre d’accueil des réfugiés de Sidi Fredj continue à fournir ses aides à 100 familles syriennes

La présidente du Croissant rouge algérien (CRA) Saida Benhabiles a affirmé mercredi à Alger que le centre d’accueil des réfugiés syriens à Sidi Fredj (commune de Staoueli) continuait à fournir ses aides matérielles et morales à 100 familles syriennes réfugiées.

Le Centre de Sidi Fredj (commune de Staoueli, Alger ouest) poursuit sa mission en accueillant 100 familles syriennes réfugiées qui bénéficient d’une prise en charge totale de la part du CRA, a indiqué Mme Benhabiles.

Précisant que le CRA fournissait « quotidiennement » à ces familles les produits alimentaires nécessaires, Mme Benhabiles a estimé qu’il s’agit d’un « devoir » envers ces réfugiés.

Elle a évoqué par ailleurs les « facilitations » accordées par l’Etat pour garantir la scolarisation des enfants des réfugiés syriens et palestiniens, inscrits dans les écoles algériennes sur simple déclaration sur l’honneur du tuteur attestant du niveau scolaire de l’enfant, outre la gratuité de l’éducation et la disponibilité des affaires scolaires et des livres.

Saisissant l’occasion de la célébration de la Journée internationale des migrants, Mme Benhabiles a affirmé que l’Algérie puisait sa politique de solidarité humanitaire de « ses valeurs authentiques et de sa culture humanitaire ancrée dans l’histoire ».

L’Algérie « a accompli pleinement son devoir, sans recourir aux aides internationales à l’instar de ce qui se fait dans d’autres pays », a-t-elle souligné.

Dans sa politique de solidarité avec les migrants, l’Algérie compte sur les fonds du Trésor public et des dons faits par les Algériens au (CRA).

Concernant la présence des Africains en Algérie, elle a fait savoir que le plus grand taux des migrants des pays du Sahel est enregistré dans la wilaya de Tamanrasset.

37 % des prestations sanitaires assurées sont destinées aux migrants, selon le dernier rapport annuel (2017) de l’hôpital de Tamanrasset.

Mme Benhabiles a réitéré son appel aux organisations internationales humanitaires pour jouer leur rôle en tant que « force de proposition et de pression sur les politiciens » de façon à « mettre un terme » aux politiques extérieures qui reposent sur les interventions militaires pour le règlement des problèmes internes des autres pays.

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