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Le ministre des Affaires étrangères prône la promotion de la position commune africaine

Le ministre des Affaires étrangères, Sabri Boukadoum, a déclaré que la priorité doit être donnée à la promotion de la position africaine commune sur tous les aspects de la réforme du Conseil de sécurité, réaffirmant le ferme attachement de l’Algérie à cet engagement continental qui repose sur le consensus d’Ezulwini et dans la déclaration de Syrte.

S’exprimant mardi lors de la réunion virtuelle ministérielle du Comité des dix chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union africaine en charge de la réforme du Conseil de sécurité de l’ONU (C-10), M. Boukadoum a indiqué que « la priorité doit être donnée à défendre, promouvoir et à plaider la position africaine commune sur tous les aspects de la réforme, y compris la réaffirmation de notre position sur la représentation régionale et le droit de veto, ainsi que l’opposition à la création d’une nouvelle catégorie de membres du Conseil de sécurité ».

Le ministre a réaffirmé, à cet égard, « le ferme attachement de l’Algérie à la position commune inscrite dans le consensus d’Ezulwini et dans la déclaration de Syrte, ainsi qu’au mandat qui nous a été confié par les chefs d’Etat et de gouvernement ».

A ce propos, le chef de la diplomatie algérienne a souligné la nécessité d’ »assurer une participation significative des Etats africains sur les questions de fond et de procédure, aux réunions de l’IGN (processus de négociation intergouvernementale) à New York et dans les enceintes bilatérales et multilatérales ».

En ce 75ème anniversaire marquant de l’Organisation des Nations unies, dit le ministre, « la réforme du Conseil de sécurité est plus que jamais une nécessité ». « La communauté internationale et les principales parties prenantes ne peuvent plus se permettre d’ignorer les réalités géopolitiques actuelles, et en particulier la nécessité de remédier à la non-représentation de l’Afrique dans la catégorie des membres permanents et à sa sous-représentation dans la catégorie des membres non permanents du Conseil de sécurité », a-t-il plaidé.

Et de poursuivre: « Pour nous et encore une fois, toute réforme du Conseil doit aboutir à l’amélioration de ses méthodes de travail et accroître son efficacité pour maintenir la paix et la sécurité internationales, qui sont au cœur du mandat du Conseil ».

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