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Le moudjahid Omar Boudaoud inhumé au cimetière d’El-Alia

Le moudjahid Omar Boudaoud, ancien chef de la fédération de France du Front de Libération National, décédé samedi dans la soirée en Allemagne à l’âge de 95 ans, a été inhumé jeudi au cimetière d’El-Alia, à Alger.

Les funérailles se sont déroulées en présence notamment du Conseiller à la Présidence de la République, Abdelhafidh Alahoum, représentant du Président de la République, du ministre des Moudjahidine et des Ayants-droit, Tayeb Zitouni, de moudjahidine ainsi que de ses proches.

M. Zitouni a indiqué, au terme de ces funérailles, que le défunt était parmi les résistants, les militants et les moudjahidine du mouvement national et de la guerre de libération nationale dont le seul souci était l’Algérie relevant qu’Omar Boudaoud était une « figure emblématique » de l’histoire algérienne.

Le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, avait adressé un message de condoléances à la famille du défunt dans lequel il a salué « le rôle » du défunt durant la guerre de libération nationale et après l’indépendance, « priant Dieu Tout-Puissant de lui accorder Sa sainte miséricorde, de l’accueillir en Son vaste paradis et d’assister les siens dans cette épreuve ».

Omar Boudaoud, qui était le dernier chef de la fédération FLN de France (de 1957 à 1962) est né en 1924 dans le village d’Azoubar, dans la wilaya de Tizi-Ouzou, un village proche de Tigzirt. Ses parents se sont déplacés au village de Tawerga où il a fait l’essentiel de son cursus scolaire pour terminer diplômé en agronomie.

Il a adhéré jeune au Parti du Peuple Algérien (PPA) pour activer sous la responsabilité du militant nationaliste Zerouali.

Il a été arrêté et emprisonné en 1945 pour avoir pris part aux activités insurrectionnelles en Kabylie. Libéré, il a été vite incarcéré en 1947 pour ses activités au sein de l’Organisation Spéciale (OS).

Après le déclenchement de la guerre de libération nationale, il a participé aux côtés de son frère, Mansour Boudaoud, à la collecte des armes au Maroc, avant qu’il ne soit désigné à la tête de la Fédération de France du FLN en 1957 par Abbane Ramdane.

Grâce à son sens de l’organisation, il a pu maintenir l’activité du FLN en France pendant cinq années, en ouvrant ce qui est appelé le deuxième front qui a permis à l’Armée de Libération Nationale (ALN) d’organiser des actes révolutionnaires sur les territoires même du colonisateur. Il a été le principal architecte des manifestations du 17 octobre 1961.

 

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