La présidente du Parti des Travailleurs Louisa Hanoune a été libérée lundi soir à l’issue du procès en appel qui s’est
déroulé au tribunal militaire de Blida, a-t-on constaté.
La Cour d’appel militaire de Blida a confirmé lundi soir le jugement en première instance en condamnant Saïd Bouteflika, Mohamed Mediene et Athman Tartag à 15 ans de prison ferme, tandis que Louisa Hanoune a été condamnée à trois ans de prison dont neuf mois ferme dans le cadre de l’affaire d’atteinte à l’autorité militaire » et de « complot contre l’autorité de l’Etat », a indiqué à l’APS un des avocats de la défense, Me Seddik Mouhous.
Louisa Hanoune « quittera la prison après avoir purgé sa peine de neuf mois de prison ferme », a ajouté la même source.
Le juge d’audience a prononcé le verdict au terme du procès en appel, en confirmant le jugement précédent de 15 ans de prison ferme à l’encontre de Saïd Bouteflika, Mohamed Mediene et Athman Tartag, et trois ans de prison dont neuf mois ferme contre Louisa Hanoune pour « non dénonciation d’une réunion suspecte, tandis que les charges d’atteinte à l’autorité militaire et de complot contre l’autorité de l’Etat », retenues contre elle ont été
abandonnées, a déclaré l’avocat.
Il a indiqué également qu’avant la levée de l’audience, « l’affaire de Hanoune a été débattue en chambre de conseil car étant une affaire criminelle ». La majorité des membres de la chambre se sont prononcés « contre les charges d’atteinte à l’autorité militaire et de complot contre l’autorité de l’Etat, et pour l’inculpation de non dénonciation d’une réunion suspecte ».
Pour ce qui est de la question « pourra-t-elle bénéficierd’une modification ou d’une annulation du jugement », la majorité a répondu « oui ».
L’avocat a précisé également que l’accusée « a purgé sa peine de neuf mois
de prison ferme et sera immédiatement libérée ».