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Médias : le financement étranger, un dossier qui sera ouvert avec fermeté et sans exception aucune

Le ministre de la Communication, Porte-parole du Gouvernement, Ammar Belhimer, a affirmé que le dossier du financement étranger des médias sera ouvert « avec fermeté et sans exception aucune, car il s’agit d’une forme d’ingérence étrangère ».

Dans un entretien accordé au quotidien saoudien « Al-Riyadh », M. Belhimer a évoqué la question du financement étranger des médias nationaux soulignant que l’ouverture de ce dossier intervenait « sur injonction présidentielle » et partant, a-t-il soutenu « il sera ouvert avec fermeté et sans exception

aucune car, il s’agit pour nous d’une forme d’ingérence étrangère et de connivences internes qu’aucun Etat souverain ne peut tolérer ou accepter ».

« Les financements étrangers de la presse nationale, tous supports confondus, sont strictement interdits, quelle que soient leur nature et provenance », a-t-il rappelé.

« Le capital social doit être exclusivement national et les fonds investis justifiés », a-t-il ajouté, citant l’article 29 du Code de l’information qui stipule explicitement que « toute aide matérielle directe ou indirecte de toute partie étrangère est interdite » en plus de la loi relative à l’activité audiovisuelle.

A ce propos, le ministère de la Communication avait publié plusieurs communiqués à travers lesquels il a appelé tous les acteurs de la presse nationale au « strict respect des lois en vigueur en cette phase transitoire », a encore rappelé M. Belhimer.

Abordant les relations entre l’Algérie et l’Arabie Saoudite, M. Belhimer a mis en avant « la solidité » des liens unissant les deux pays et qui constituent, a-t-il dit, « le liant de la Nation arabe et de ses causes dans tous les domaines et au niveau de toutes les tribunes ».

Soulignant les nouvelles perspectives des relations bilatérales depuis la visite du Président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, au Royaume d’Arabie Saoudite, au début de son arrivée au pouvoir, il a relevé que c’est là « un signal fort et clair ».

Dans ce contexte, M. Belhimer a estimé que le rôle « majeur » qu’a joué l’Arabie Saoudite au sein et en dehors de l’Opep « traduit également la parfaite coordination entre l’Algérie et l’Arabie Saoudite et qui a permis la reprise des cours du pétrole », ajoutant que cette coordination « sera consolidée assurément dans plusieurs domaines ».

En conclusion, M. Belhimer a salué la place qu’occupe le Royaume d’Arabie Saoudite qui « n’a jamais hésité à prendre les décisions qui sont au service des peuples arabes et de la nation musulmane ».

 

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