SANTE/TECHNOLOGIE

Pandémie: l’OMS espère la fin de l’urgence sanitaire mondiale de la Covid-19, l’année prochaine

Le directeur général de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), Tedros Adhanom Ghebreyesus, a déclaré mercredi espérer que la pandémie de la Covid-19 ne sera plus une urgence sanitaire mondiale l’année prochaine. 

Le Comité d’urgence de l’OMS sur la Covid-19 discutera le mois prochain des critères pour déclarer la fin de l’urgence sanitaire, a fait savoir le chef de l’OMS lors d’un point de presse à Genève.

« Nous espérons qu’à un moment donné l’année prochaine, nous serons en mesure de dire que la Covid-19 n’est plus une urgence sanitaire mondiale », a-t-il dit, ajoutant que le virus SRAS-CoV-2, la source derrière la pandémie, ne disparaîtra pas.

« Tous les pays devront apprendre à le gérer aux côtés d’autres maladies respiratoires, y compris la grippe et le VRS (virus respiratoire syncytial), qui circulent désormais intensément dans de nombreux pays », a-t-il noté.

L’une des leçons les plus importantes de la pandémie est que tous les pays doivent renforcer leurs systèmes de santé publique pour préparer, prévenir, détecter et répondre rapidement aux épidémies et aux pandémies, a souligné le chef de l’OMS.

Une autre leçon clé est la nécessité d’une coopération beaucoup plus forte, plutôt que la concurrence et la confusion qui ont marqué la réponse globale à la Covid-19, a-t-il poursuivi.

Pour sa part, la responsable technique du Programme des urgences sanitaires de l’OMS, Maria Van Kerkhove, citée par des médias, a averti que les vagues d’infection et de réinfection se poursuivraient à travers le monde, alors que le nombre de nouveaux décès hebdomadaires rapportés oscille encore entre 8.000 et 10.000.

Le directeur exécutif du Programme des urgences sanitaires de l’OMS, Mike Ryan, a quant à lui averti qu’on ignorait encore comment le SRAS-CoV-2 évoluera à l’avenir.

Pour le responsable, avant que l’OMS ne déclare la fin de l’urgence sanitaire de la Covid-19, un équilibre doit être atteint entre le virus – y compris son impact et son imprévisibilité – et si nous avons traité ou non les vulnérabilités et les problèmes de résilience dans nos systèmes de santé.

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