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Sahara occidental: un rapport norvégien dénonce la torture dans les prisons marocaines

La torture et les pratiques inhumaines dans les prisons marocaines à l’encontre des étudiants sahraouis, détenus pour leur engagement en faveur de l’autodétermination du peuple du Sahara occidental, ont été dénoncées mercredi le 10 juin 2020, dans un nouveau Rapport du Comité norvégien de soutien au Sahara occidental.

En association avec l’Union nationale des étudiants norvégiens, le Comité a, dans ce rapport de 143 pages, recueilli les témoignages vivants de quatre jeunes étudiants sahraouis qui « racontent leurs histoires dans les prisons marocaines ».

« Ils nous ramènent à la période où ils ont commencé à s’impliquer dans la lutte contre l’occupant quand ils étaient enfants et adolescents, jusqu’au jour où leurs campagnes étudiantes dans les universités marocaines les ont conduit à l’arrestation, la torture, les aveux forcés et les peines de prisons dans des conditions horribles », a expliqué le Comité norvégien le Rapport.

« A Ait Melloul, célèbre prison au Maroc où se trouvent des prisonniers politiques sahraouis, le silence vous terrifie et ne rompt qu’avec les cris des prisonniers lorsqu’ils sont torturés », a souligné le Comité dans ce rapport qui raconte l’histoire terrifiante de ce groupe de prisonniers sahraouis que l’ONU appelle à leur libération immédiate.

Dans une décision récente publiée par le Groupe de travail des Nations Unies sur la détention arbitraire, le Groupe demande la libération de ces étudiants. Cette décision soutient que l’arrestation et la détention de ces étudiants militants sahraouis étaient et sont arbitraires.

L’agence des Nations Unies a conclu que « leurs droits humains fondamentaux avaient été violés » et a évoqué « l’activisme des étudiants et leur défense en faveur du droit à l’autodétermination du peuple sahraoui ». Cela constitue une discrimination raciale, selon l’organe d’experts de l’ONU.

 

 

 

 

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