
Le Sommet Etats-Unis/Afrique dont les travaux préparatoires débuteront mardi avec la participation du Premier ministre, M. Aïmene Benabderrahmane en qualité de représentant du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, se veut une occasion pour examiner les moyens de renforcer les relations américano-africaines et d’établir un partenariat étroit et efficace selon une nouvelle vision dans le contexte des développements mondiaux et régionaux actuels.
Ce Sommet de trois jours, qui verra la participation de 45 chefs d’Etats et de gouvernements, permettra aux dirigeants africains de faire entendre la voix de l’Afrique et ses aspirations à assoir un partenariat sur de nouveaux fondements à même de réaliser le développement et relancer l’économie du continent tout en œuvrant à garantir la stabilité politique et sécuritaire, dans un climat de crise que vivent de nombreux pays africains et l’impact des tensions dans le monde sur ces pays.
Les Etats africains aspirent, en outre, à obtenir le soutien officiel de Washington en vue d’obtenir un siège au Conseil de sécurité onusien.
Les Etats-Unis œuvrent, pour leur part, par l’organisation de ce Sommet, deuxième de son genre après celui de l’administration de Barack Obama en 2014, à affirmer leur engagement permanant envers l’Afrique et l’importance accordée à la confortation des relations américano-africaines ainsi que le renforcement de la coopération sur les priorités internationales communes, indique le secrétariat d’Etat américain.
Ce sommet intervient quelque mois après les visites du secrétaire d’Etat américain, Antony Blinken dans plusieurs pays africains, y compris l’Algérie. Lors de ces visites, il a dévoilé la nouvelle politique américaine envers l’Afrique, en vertu de laquelle Washington s’engage à réaliser plusieurs objectifs en Afrique, à savoir: intensification des opportunités d’investissement, soutien au efforts de préservation du climat et garantie de transition équitable d’énergie.