CULTURE

Grande soirée à Alger pour célébrer le Centenaire de la naissance Mohamed Dib

Une grande soirée artistique dédiée au centenaire de la naissance du poète et romancier Mohamed Dib, un des pères fondateurs de la littérature algérienne d’expression française, a été animée lundi à Alger, par des ensembles de musique, de danse et de théâtre.

Présidée au Palais de la Culture Moufdi-Zakaria par la ministre de la Culture et des Arts, Malika Bendouda, la soirée s’est déroulée devant un public relativement nombreux, astreint aux mesures sanitaires strictes de prévention contre le coronavirus.

La quarantaine d’instrumentistes de l’Orchestre symphonique de l’Institut national supérieur de musique (Insm), dirigée par le maestro Lotfi Saïdi a ouvert la soirée avec un programme qui a consisté en une suite de grandes œuvres universelles du XVIIIe, XIXe et XX siècles, et une autre de chansons et musique du patrimoine algérien, arrangées en grande partie par Hocine Bouifrou.

Le public a pu apprécier les voix présentes et cristallines des sopranes, Sarah Saidi, Anissa Hadjerssi, Rayane Bensib et Yasmine Tail, ainsi que celles toutes aussi bien étoffées, des ténors Imad Eddine Eddouh, Ahmed Abdelhadi (Hamada) et Massinissa kaci.

La chorale polyphonique « Ranine », dirigée par Wiam Benamar- Benhamouda, a rendu quelques pièces du programme musical, dont l’ode à l’Algérie, montée sur la cantate scénique au ton imposant, « Carmina burana » / ? Fortuna » de Carl Orff, et un texte aux accents patriotiques écrit par Rabeh Kadem, qui a suscité une grande émotion chez le public.

En rapport avec la thématique de la soirée, les instrumentistes ont interprété la musique composée par Lamine Bechichi (1927-2020), du téléfilm « El Hariq », tiré de, « L’incendie » de Mohamed Dib et réalisé en 1974 par Mustapha Badie (1928-2001).

Un hommage a ensuite été rendu par Malika Bendouda à celle qui a incarné le personnage de « Lalla Ayni » dans le téléfilm, « El Hariq », la grande actrice Chafia Boudraa, qui « n’a pu faire le déplacement », pour des raisons, a expliqué la ministre, relatives aux « restrictions sanitaires imposées ».

Après la lecture, par la jeune Kaouther Fatmi (12 ans), d’un court extrait de « L’incendie », un montage poétique théâtral intitulé « Dans le sanctuaire de Mohamed Dib », tiré de « l’Aube Ismael » de Dib, mis en scène par Ahmed Rezzag et produit par le Théâtre national Mahieddine Bachtarzi (Tna), a été présenté par une pléiade de comédiens, dont Mohamed Frimehdi, incarnant le rôle del’auteur, Mourad Oudjit , Nabila Ibrahim et Nesrine Belhadj.

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