CULTURE

Le film algérien « bakdi » remporte le Prix du Meilleur Film Documentaire au Festival International des films identitaires au Burkina Faso

Le film algérien « Bakdi… L’esprit de la nature  » a remporté le Prix du Meilleur Film Documentaire au Festival International des Films Identitaires au Burkina Faso organisé entre le 2 et le 10 décembre, selon le réalisateur de l’œuvre Salah Boufellah, mercredi.

Selon le réalisateur du film, Boufellah, il s’agit d’un prix international qui vient allonger la liste des prix récoltés ailleurs, comme le prix du jury au Festival international du film d’Al Dahra, au Sultanat d’Oman, et la médaille d’argent remporté lors Festival international du court métrage Médenine, en Tunisie, à la fin du même mois

Le réalisateur et scénariste a expliqué que cette œuvre, classée cinéma réalité, relate pendant 25 minutes, le journal intime de l’artiste spirituel « Bakdi Mohammed » (75 ans) dit « bekhalali », dont l’œuvre porte son nom, le personnage et protagoniste de ce film est incarné par l’artiste Bakdi lui-même, accompagné de tons musicaux calmes produits par le musicien Saleh Malki.

Le réalisateur a déclaré que son film, qui a duré deux ans, simule les détails et la réalité d’un « artiste spirituel » qui essaie d’évoquer la nature, ses souffrances et l’esprit de l’ancienne kasbah de Dellys en retravaillant les restes de la nature en formes, figures et peintures artistiques en bois, ajoutant qu’il compte sur ses compétences artistiques pour remodeler et dessiner des déchets et restes que la nature rejette comme des déchets marins ou que l’homme jette ici et là au hasard.

Pour filmer les scènes de cette œuvre, tournées dans la Kasbah, la ville de Dellys et ses environs, le réalisateur s’est appuyé sur des techniques modernes tels que des drones pour filmer des scènes aériennes et pour se promener dans les ruelles étroites de l’ancienne Kasbah.

Il est à noter que le réalisateur Boufallah s’est imposé ces dernières années par la réalisation d’un certain nombre d’œuvres cinématographiques dont les plus importantes sont “La Route vers l’inconnu (2002)”, “Un village kabyle (2004)”L’amour et la peste (2009)”  et , “Le joyau de la Saoura (2017)”, nuances de vérité (2018), Tadles (2020 ) et El Hout (2021).

Ses œuvres ont remporté des prix nationaux et internationaux, notamment le prix Oasis au Festival du Film Oasis à Ouargla, la première place au Festival du Film pour la Jeunesse à Batna, le Prix du Meilleur Long Métrage au Festival du Long Métrage de Mascara, le Prix du Concours International de scénario en Irak, et le prix Oasis d’Or au Festival international de cinéma environnemental à Tunis.

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