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Le rôle de l’Algérie dans la région et dans le traitement des questions africaines mis en exergue

Le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune a mis en exergue, samedi soir, le rôle pivot de l’Algérie dans la région et dans le traitement des questions africaines, à l’instar du Sahel et de la Libye.

La consultation de l’Algérie est devenue nécessaire dans plusieurs dossiers, pour ne citer que le Sahel ou encore la Libye, a précisé le président de la République lors de son entrevue périodique avec des représentants de la presse nationale, expliquant comment les pays de la Méditerranée s’intéressent à l’opinion de l’Algérie.

Le chef de l’Etat a réitéré la position de l’Algérie vis-à-vis des questions palestinienne et sahraouie, « considérées comme étant des questions de décolonisation ».

S’agissant de la question palestinienne, le chef de l’Etat a affirmé que l’Algérie poursuivrait ses initiatives et ses contacts jusqu’à amener le Conseil de sécurité à se réunir et statuer sur cette question, devenue « une constante algérienne depuis l’époque de feu Président Houari Boumediene à ce jour ».

Pour ce qui est de la Libye, M. Tebboune a réaffirmé que la solution au problème est purement « inter-libyenne », indiquant que l’Algérie s’aligne sur la légalité internationale concernant le dossier libyen.

Interrogé sur la demande formulée par les Libyens pour organiser une conférence internationale en Algérie, il a précisé que l’Algérie, qui œuvre à l’unification des rangs, ne s’engagera pas dans une initiative susceptible de créer la division entre les pays arabes.

A ce propos, le Président de la république a déclaré que l’Algérie, qui n’a répondu ni positivement ni négativement, suivait la situation dans ce pays, « car nous ne voulons pas nous engager dans une conférence et échouer. Nous attendons des indicateurs de succès et non pas des indicateurs de division entre les pays arabes. »

Concernant le sommet arabe, prévu en novembre prochain en Algérie, le président de la République a affirmé que tous les pays arabes avaient confirmé leur participation, expliquant que « l’Algérie n’a de problèmes avec aucun pays arabe. Ce sont tous des pays frères, et tout ce qui les touche nous affecte ».

Quant aux relations avec la Russie, qui remontent à 60 ans, le chef de l’Etat a souligné que l’Algérie est « une puissance avérée au sein du Mouvement des non-alignés et ne s’engagera pas dans des questions qui ne la concernent pas », toutefois  » cela ne nous empêche pas d’être amis avec la Russie comme nous sommes amis avec les Etats-Unis, d’une autre manière, en sus de nos relations solides avec la Chine ».

Concernant le partenariat avec l’Italie, le Président Tebboune a rappelé la position de ce pays qui était le seul à soutenir l’Algérie pendant la décennie noire, relevant que l’Italie s’était tenue aux côtés de l’Algérie en ouvrant des lignes de crédit en milliards de dollars, tout en maintenant les vols d’Alitalia vers le pays, « au moment où aucun avion n’atterrissait en Algérie à la demande d’un pays européen ».

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