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Le président de la république: création d’une « inspection générale » sous tutelle de la Présidence de la République

Le Président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, a annoncé vendredi soir la création d’une « inspection générale » qui sera mise sous tutelle de la Présidence de la République afin de « contrôler l’activité des responsables ».

« Notre objectif, c’est de parvenir à la création d’une inspection générale rattachée à la Présidence de la République et dont le rôle consiste à contrôler le travail et les activités des responsables », a affirmé le Président de la république, lors d’une rencontre périodique avec des représentants de la presse nationale, précisant que cette inspection sera appelée à effectuer des visites inopinées.

A une question sur l’existence de cette inspection au niveau du Premier ministère en 2017, le Président de la république a fait savoir que c’est à cause de cette inspection qu’il a été mis fin à ses fonctions de Premier ministre car elle était « rejetée à l’époque ».

Il a indique que cette inspection sera relancée au niveau de la Présidence de la République, alors qu’elle existait déjà au niveau du Premier ministère.

Selon le Président de la république, l’organisation de cette inspection « n’est pas facile », ce qui nécessitera la promulgation de textes de loi.

« Si demain, des inspecteurs de cette structure se déplaceront dans une wilaya, ils auront à rencontrer et discuter avec les citoyens pour s’enquérir de ce qui a été entrepris et réalisé afin d’assurer le suivi de l’application des décisions », a-t-il dit.

Le Président a ainsi relevé que des citoyens se sont plaints de la non application des décisions prises par le gouvernement qui applique le programme du président de la République, citant entre autres la prime du Covid-19 destinée aux personnels exerçant dans le secteur médical, allant de l’ambulancier au médecin en passant par l’infirmier, qui n’a pas été perçue dans certains établissements ».

C’est à cause de cela que j’ai mis fin aux fonctions de plusieurs walis et ministres. Celui qui n’applique pas les décisions du gouvernement doit partir, a-t-il affirmé.

A une question de savoir si le dernier remaniement ministériel répondait à cette logique, le Président de la république a répondu par l’affirmative: « oui, c’est 100% cela », soulignant que chaque remaniement ministériel est effectué sur la base des résultats réalisés sur le terrain.

Il a indiqué qu’à l’issue des réunions de Conseil des ministres, des décisions sont prises dans le souci d’améliorer la situation sociale des citoyens, mais ces derniers sont déçus quand ils se rendent compte de la non application de ces décisions.

A cet effet, il a cité l’exemple de la création d’une école supérieure pour sourds-muets, dont la décision a été prise il y a plus de cinq ou six mois, mais, a-t-il déploré, « à ce jour rien n’a été entrepris dans ce sens. »

« J’en ai fait la remarque au ministre concerné », a-t-il indiqué, relevant qu’il y a « beaucoup d’exemples similaires »

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