Le président du Comité national algérien de solidarité avec le peuple sahraoui (CNASPS), Said Ayachi a déclaré, mercredi le 24 juin 2020, lors d’une vidéoconférence sur la situation politique au Sahara occidental ayant pour thème : « Sahara occidental: une année après la démission de l’Envoyé onusien Horst Kohler. Quel avenir pour le plan de règlement ? », que la solidarité internationale « active » et « agissante » soutiendra en permanence les Sahraouis dans leur lutte légitime pour l’indépendance et l’autodétermination.
« Il est évident que dans leur lutte, les Sahraouis ne sont pas seuls, comme l’étaient dans le passé les Algériens, Sud-africains, Angolais et autres mouvements de libération », a-t-il indiqué, assurant que « la solidarité internationale active et agissante les soutiendra en permanence. Toutes les femmes et hommes épris de justice et de liberté les accompagneront jusqu’à la victoire finale ».
A ce titre, le président du CNASPS, a rappelé que la position de l’Algérie concernant la question sahraouie « n’a pas changé d’un iota depuis 1963 ».
Cette position « constante », découle, pour lui, de deux principes majeurs. Le premier étant, dit-il, « sa fidélité aux principes directeurs de la lutte pour l’indépendance de l’Algérie s’opposant à toute forme de colonisation, d’occupation ou d’exploitation ».
Le deuxième référent c’est, bien entendu, son respect du Droit International, notamment le droit des peuples coloniaux à l’autodétermination et à disposer d’eux-mêmes consacré dans un texte des Nations-Unies (résolution 1514 du 10 Décembre 1960).
L’intervenant a noté, en outre, que c’est sur cette « base immuable, que l’Algérie s’est trouvée naturellement engagée, Peuple et Gouvernement, aux côtés des Sahraouis dans leurs revendications légitimes à décider librement de leur destin ».
Cet engagement de l’Algérie, insiste M. Ayachi, « n’est pas pour étonner puisque cela a déjà été le cas peu d’années auparavant pour 17 mouvements de libération africains et non africains, luttant pour leur indépendance et leur liberté ».
« Ils ont tous trouvé sans exception aide et assistance multiforme auprès de l’Algérie dans leur juste combat. Il en a été de même pour le Front Polisario, représentant unique et légitime du peuple Sahraoui », a-t-il ajouté, lors de ce symposium politique organisé par la Coordination européenne de solidarité avec le peuple sahraoui (Eucoco).
Parce-que, il s’agit là, soutient-il, « d’un combat légitime, leurs revendications sont justes et conformes à la légalité internationale et confortées chaque année par les résolutions pertinentes du Conseil de Sécurité et de la quatrième Commission des Nations Unies ».